Gueule de bois.
12 morts et 66 millions des blessées.
Tristesse absolue.
Scène de vie, ce matin : Je suis dans le métro, triste. Pas un sourire mais seulement des visages défaits autours de moi.
Une jeune fille en face. Si la tristesse avait un visage elle aurait surement le sien.
Un arrêt de métro puis deux.
Un homme rentre avec « 20 minutes » à la main. Il est écrit en gros sur fond noir, BARBARIE.
La jeune fille fond en larmes, je sens les miennes couler sur mes joues.
Nous sommes unis, dans la peine.
Depuis hier, cette peine ne me quitte pas.
Mais il faut l’avouer la cohésion nationale d’hier m’a fait un bien fou.
Nous sommes tous unis face à l’ignominie.
Plus que jamais je veux défendre la liberté, la liberté d’expression.
Je suis désolée, mon esprit est un peu confus, je ne pourrais pas en dire plus…