La réforme de la carte scolaire à quel prix pour les élèves ?

peillon

Je retiens personnellement la fin des internats d’excellence ainsi que la fin des dérogations vis-à-vis de la carte scolaire.

Pour ce qui est des internats d’excellence, j’ai toujours supporté sa mise en place comme un vrai pas pour l’égalité des chances , donner un moyen à des élèves dont les familles n’a pas de gros moyens de pouvoir suivre un parcours personnalisé visant à exploiter l’entièreté de leurs capacités. Des études nous montrent d’ailleurs aujourd’hui la preuve de leur efficacité. Mais non, la réforme de Vincent Peillon entend les supprimer. Outre le fait que cela soit une des reformes phare de Nicolas Sarkozy ou que cet enseignement fait qu’un élève coute deux fois plus cher à l’Etat, je ne vois pas d’autres arguments à cette suppression. Si c’est une question de budget, j’entends bien qu’il faille faire des économies mais je pense personnellement que nous la jeunesse nous sommes l’avenir et que l’égalité des chances ne devrait pas avoir de prix mais cela reste un avis bien personnel.

Pour ce qui est de la fin des dérogations, je suis contre. Certes certains parents utilisent des matières rares comme l’enseignement du Chinois, du Grec ou encore l’enseignement de l’histoire des arts pour obtenir des dérogations. Ces parents et bien je ne les blâmes pas et je ne les blâmerais jamais. Je ne peux blâmer quelqu’un qui veut le meilleur pour ses enfants. Oui me direz vous mais ce type de dérogation va à l’encontre de la mixité dans les classes ! Mais le système de l’éducation nationale d’aujourd’hui ne sera jamais sauvé par la mixité dans ses classes. Je dirais oui à la fin des dérogations quand il sera possible de réussir de la même manière dans tous les établissements. Le fait est qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas. Il suffit d’un élément perturbateur dans une classe qui ne dispose pas d’un accompagnement suffisant pour entrainer une classe tout entière dans une diminution de la qualité de l’enseignement. Et je ne vous ferais pas de grand discours sur ceux qui eux ont vraiment besoin de ces dérogations : ils existent !

Tout cela pour dire que de grandes phrases ne suffisent pas, l’éducation nationale doit être réformée pour accompagner au mieux nos enfants, nos jeunes dans la réussite pour la simple et bonne raison qu’ils sont l’essence même de notre nation ! Courage !

Samantha Jimenez

La réforme des rythmes scolaires, ça va changer quoi dans mon centre social ?

Le ministre Vincent Peillon lance la réforme du rythme scolaire mais en quoi cela consiste ? Et bien à faire travailler les enfants 4 jours et demi par semaine. Et 180 jours par an au lieu de 144. Afin d’alléger le rythme scolaire des enfants pour favoriser leur réussite.

Mon centre social sert à quoi aujourd’hui ?

Il emploie des animateurs pour gérer les temps extrascolaires : aide aux devoirs la semaine, garde périscolaire, loisirs le mercredi et les vacances. Pendant ces temps sont mis en place des projets culturels pour accompagner ces enfants dans leur développement personnel.

Ce qui va changer :

Les mercredi matins ne seront plus travaillés et nous serons chargés d’organiser des activités à la pause de midi ainsi que le soir âpre l’école. Sur des temps plus courts donc.

La plus grande problématique va concerner les animateurs professionnels. Car je l’ai expliqué bien souvent sur ce blog. Etre animateur socioculturel est une véritable vocation, dans le sens ou il faut souvent cumuler plusieurs emplois afin de boucler nos fin de mois.

Il va falloir réaménager tout nos emplois du temps professionnels si cela est possible. Sinon je sais déjà qu’il va être difficile de trouver du personnel qualifié pour gérer ces activités. Et j’insiste sur le mot « qualifié » car mettre en place des activités culturelles telles que du théâtre ou de l’accompagnement pédagogique ludique nécessite une formation et/ ou de l’expérience.

Je formule donc mon interrogation. Alléger le rythme scolaire des enfants, oui ! Mais pour leur proposer des activités de mauvaise qualité, cela est il pertinent ?

J’espère donc que les collectivités territoriales seront présentes dans les concertations et que les financements municipaux seront maintenus.

Nous verrons bien.

Samantha Jimenez