Même si je n’ai pas écrit depuis un moment, je ne résiste jamais à vous faire un petit teasing de ce que vous allez entendre de la bouche de Gérard Collomb dans quelques temps. Tout en étant persuadée que ce billet ne l’empêchera pas de nous rappeler dans une conférence de presse à quel point il aime les jeunes et à quel point notre avenir l’empêche de dormir la nuit.

Bref le « permis pour tous » c’est quoi ?

Nous avons présenté avec d’autres jeunes soutiens de Michel Havard quelques éléments de programmes sur lesquels nous avons travaillé qui nous concernent mais pas seulement. Parmi eux se trouvait le « permis pour tous ». Mesure qui me tient à cœur de part ma vie professionnelle. Tout cela pour dire que le permis pour tous est destiné aux jeunes inscrit en mission locale et demandeurs d’emploi. Car nous savons tous que certains métiers nécessitent clairement son obtention pour être approchés. La commune en financerait environs 80% soit entre 1000 à 1500 euros en contrepartie d’un engagement associatif de 50h maximum auprès de personnes âgées ou dans le cadre d’activités périscolaires.

Génial non ?

Et bien sachez que dans quelques temps Gérard Collomb vous dira à peu près qu’il y pense depuis des années (avant sa mise en place à Dijon car il est très fort) et qu’il attendait de voir si le dispositif fonctionnait avant de le mettre en place à Lyon. Il vous dira aussi que oh c’est une idée qui n’est pas nouvelles et qu’on est bien comme notre candidat qu’on est des écolos et qu’on recycle les idées. Encore faut avoir songé à le mettre en place, ah non pardon, il y a songé j’avais déjà oublié.

Il décorera la ville je vous l’annonce avec de beaux portraits de jeunes supers contents car ils vont enfin trouver du travail la campagne de pub sera à vos frais.

Il prendra aussi le temps rassurez-vous d’innonder les réseaux sociaux de sa bienveillance envers les jeunes avec un magnifique hashtag #PermisPourTous.

Et savez-vous ce que moi je vais faire ? Et bien le dénoncer de toutes mes forces car ces propositions les jeunes avec Michel Havard nous les portons avec nos tripes. Car nous avons enfin une vraie place dans cette campagne et sous peine de me répéter, l’AVENIR C’EST NOUS !

Les paris sont lancés !

Samantha Jimenez

Vous le savez depuis déjà quelques temps que je soutiens fermement la candidature de Michel Havard pour la reconquête de la mairie de Lyon.

Michel Havard correspond tout à fait à l’idée que je me fais de la politique. Un homme simple, humain qui connait les réalités de la vie, qui fait de la politique au contact des autres.

Oui, en mon sens la politique la plus réaliste, la plus humaine, la plus en adéquation avec les besoins d’une ville, ne peut se faire loin des plus concernés, les habitants. Vous m’avez souvent fait la remarque « Mais Michel Havard on ne le voit pas beaucoup dans la presse ! On ne le connait pas assez ! » Je vous comprends mais ne comptez pas sur moi pour le blâmer d’avoir privilégié pendant 5 ans le travail de terrain auprès des lyonnais. Pendant 5 ans car oui il n’a pas attendu les échéances électorales pour se soucier des lyonnais. Qui pourra dire comme lui face à Gérard Collomb, j’ai parcouru Lyon, de Vaise à Gerland, en passant par la Guillautière, Croix-Rousse, Montchat (…) pour rencontrer les lyonnais, je sais, je connais leurs besoins ?

Une autre chose qui fait la qualité de Michel Havard c’est son sang froid. Il ne monte pas sur les barricades au moindre coup de sifflet, il étudie ses dossiers et ne monte au créneau qu’avec des solutions. Une qualité indispensable face à un Gérard Collomb médisant au possible avec l’opposition. Personne ne se mesurera en mon sens au maire actuel en aboyant plus fort que lui. Mais en menant une politique d’étude intelligente pour pouvoir mettre en lumière les faiblesses des projets menés par le maire actuel. J’ai une grande confiance en Michel Havard pour cela.

Et pour finir, sachez que je prends à titre personnel beaucoup de plaisir à travailler avec une équipe composée de personnes de tous âges et de tous milieux socioprofessionnels. Une preuve de sa capacité de rassemblement au delà des parcours personnels, des étiquettes politiques pour une seule cause et la plus honorable à mes yeux : LYON !

Voila quelques constats qui me poussent à tout faire pour la victoire de Michel Havard aux primaires le 2 et 9 Juin ainsi qu’en 2014 !

Samantha Jimenez

Le ministre Vincent Peillon lance la réforme du rythme scolaire mais en quoi cela consiste ? Et bien à faire travailler les enfants 4 jours et demi par semaine. Et 180 jours par an au lieu de 144. Afin d’alléger le rythme scolaire des enfants pour favoriser leur réussite.

Mon centre social sert à quoi aujourd’hui ?

Il emploie des animateurs pour gérer les temps extrascolaires : aide aux devoirs la semaine, garde périscolaire, loisirs le mercredi et les vacances. Pendant ces temps sont mis en place des projets culturels pour accompagner ces enfants dans leur développement personnel.

Ce qui va changer :

Les mercredi matins ne seront plus travaillés et nous serons chargés d’organiser des activités à la pause de midi ainsi que le soir âpre l’école. Sur des temps plus courts donc.

La plus grande problématique va concerner les animateurs professionnels. Car je l’ai expliqué bien souvent sur ce blog. Etre animateur socioculturel est une véritable vocation, dans le sens ou il faut souvent cumuler plusieurs emplois afin de boucler nos fin de mois.

Il va falloir réaménager tout nos emplois du temps professionnels si cela est possible. Sinon je sais déjà qu’il va être difficile de trouver du personnel qualifié pour gérer ces activités. Et j’insiste sur le mot « qualifié » car mettre en place des activités culturelles telles que du théâtre ou de l’accompagnement pédagogique ludique nécessite une formation et/ ou de l’expérience.

Je formule donc mon interrogation. Alléger le rythme scolaire des enfants, oui ! Mais pour leur proposer des activités de mauvaise qualité, cela est il pertinent ?

J’espère donc que les collectivités territoriales seront présentes dans les concertations et que les financements municipaux seront maintenus.

Nous verrons bien.

Samantha Jimenez

Je viens vous parler d’un de mes petits plaisirs.

Tous les jeudis, je commence ma journée par un petit rituel, je me rends dans le premier kiosque à journaux pour acheter les « Potins d’Angèle ». Je vous entends déjà « Oh mon Dieu mais ce torchon et tu oses le dire ! »

Je vous arrête tout de suite. Certes, selon les pages et les articles il est possible de passer d’une extrême indifférence, au sourire et même à l’éclat de rire. Je dois avouer avoir vraiment ri quand une visite du musée des Confluences était comparée à un voyage scolaire avec en animateur Gérard Collomb. Forcément, je m’amuse beaucoup des déboires du maire de Lyon

Autre chose, certains savent déjà que je suis une grande passionnée de politique mais qui n’a pas toujours vécu à Lyon. Les Potins sont donc un moyen pour moi de connaître les acteurs de la vie politique lyonnaise. Et ce n’est pas rien. Car combien de Lyonnais connaissent le nom de leurs élus alors que leurs actions les concernent directement ? Je fais, bien entendu, cette remarque au-delà du problème du désintérêt pour la vie politique qui plombe notre société.

Voilà, tout cela pour parler d’un journal satirique peu connu du grand public (enfin je crois) et vous dire qu’en tant que "Potins addict" vous trouverez souvent un exemplaire dans mon sac à main.

Samantha Jimenez

Je tape du poing sur la table.

Et pour une fois bien que cette réflexion concerne la politique, je tiens à ce quelle soit apolitique ( ou presque) .

Je vais partir de deux choses qui ont tendance à m’agacer. Les biens pensant qui savent mieux que personnes quelles sont les principales préoccupations des citoyens ainsi que ceux qui vivent de clichés à propos des banlieues.

Je prends l’exemple des banlieues à juste titre car c’est l’univers dans lequel je baigne dans ma vie professionnelle.

Il est certains que lorsque l’ont vit loin d’elle on ne peut baser sa pensée que sur des clichées. Je peux vous le dire la principale préoccupation des citoyens en banlieue est la sécurité et celle de leurs enfants. Les mères de famille ne peuvent plus supporter la violence et les trafics qui gangrènent leur quartier. Elles sont simplement inquiètes de l’avenir de leurs enfants.

Loin du droit de vote des étrangers, du mariage homosexuel et de l’exploitation du gaz de schiste abordé par les médias non ? Mes doléances concernant les biens pensant sont faites, je passe donc aux clichés.

Comme le dit si bien Bruno Le Maire, le tout n’est pas de faire des constats, il faut en parler avec les bons mots. Je ne le nie pas dans certains quartier le communautarisme est un réel problème. Par exemple, j’ai été victime de manque de confiance de certains parents n’étant pas d’origine magrébine à mon arrivée dans le centre social dans lequel je travaille. Une chose vraiment blessante mais je ne parle pas de racisme anti-blanc. Au contraire, j’ai montré par mon professionnalisme que je pouvais être digne de confiance. Et avec le temps, j’ai même compris leur méfiance vis-à-vis de ma personne n’étant pas habitué au fait que l’ont puisse travailler dans le quartier sans pour autant y vivre. Quel intérêt avais-je à venir m’occuper de leurs enfants ? Au delà de cela, je me suis très bien intégrée et je suis aujourd’hui très touchée par les valeurs de solidarités qui m’entourent.

Tout cela pour dire que je pense qu’il n’est plus possible de faire de la politique loin des réelles préoccupations des habitants. Que cela soit fait dans tel ou tel parti politique à plus ou moins grande échelle m’importe peu. Je pense simplement que les militants de terrains devraient avoir une plus grande place dans les prises de décisions au sein des partis politiques et je soutien toutes les initiatives qui vont dans ce sens.

Cela pourrait d’ailleurs être une solution à long terme pour lutter contre le désintéressement de la politique chez les citoyens.

Samantha Jimenez