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Le jour où je suis tombée amoureuse de Lyon

Tout a commencé dans une salle étroite de mon lycée, le lycée Charles Poncet en Haute-Savoie. Un cours de français presque comme les autres, sans savoir qu’une simple annonce allait changer le cours de ma vie.

Cette grande dame qui n’est autre que la femme qui m’apprit à changer mes « ça » en « cela » nous fit une annonce. « Nous avons été choisis pour participer à Lycéens à l’opéra »

Et un beau matin quelques mois plus tard nous cheminions déjà vers : LYON.

Je me souviens encore de mon émotion lorsque mes yeux posaient pour la première fois leur regard sur les quais de Saône. L’alchimie de l’amour commençait déjà à m’emporter.

Le thème de la journée était CULTURE, nous avions passé toute une après-midi au musée des Beaux-Arts. J’avais été sommée par ma prof de rester à ses cotés, non pas que je sois pénible mais « Samantha je veux vous apprendre à gérer votre spontanéité » me disait-elle. Oui, je parlais déjà beaucoup. Hum.

Mais ce n’est pas au musée que le véritable coup de foudre eu lieu.

J’avais prévu par respect pour l’opéra de m’apprêter, chose qui n’était pas venue à l’esprit de mes camarades. Après quelques achats d’accessoires de dernière minute chez Zara, rue de la République, avec quelques copines de classes nous nous étions installées aux Arcades.

J’avais revêtu en quelques minutes ma robe de bal et il ne me restait plus qu’à admirer l’opéra si joliment éclairé de nuit.

Plus tard, je prenais les escalators malgré la peur de tomber à l’arrivée par la faute de mes talons trop haut pour mon jeune âge afin d’aller m’installer au premier balcon. Le spectacle de Jiri Killian était magnifique, j’étais conquise.

Mais tout a basculé lors de l’entracte.

Alors que j’étais sortie sur le porche pour fumer une cigarette et que le vent caressait mon visage, je ne pouvais cesser de me dire « Que c’est beau ».

C’est alors que je pris une décision d’adolescente qui sonnait comme une promesse d’avenir : « Plus tard quand je serai femme, je viendrai vivre à Lyon » Depuis ce coup de foudre, mon amour pour Lyon n’a jamais cessé de grandir et je suis très heureuse d’avoir aujourd’hui pu réaliser mon rêve.

Vivre Lyon.

Samantha Jimenez

Source: Express'yon

Source: Express’yon

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A découvrir

Coup de coeur et chanson de circonstance

Je viens aujourd’hui vous parler d’une découverte musicale faite sur mon ordinateur au fin fond de ma musique. Je m’explique car cela peut paraître un peu surréaliste ! Je m’intéresse beaucoup à la musique espagnole et j’ai toujours effectué de grands travaux de recherche pour m’informer de la moindre chanson, du moindre artiste qui constitue cette culture musicale peu connue.

J’ai donc illégalement téléchargé un grand nombre de musique, ne m’insultez pas tout de suite, j’ai arrêté ! Je préfère maintenant emprunter des Cds à l’Instituto Cervantes.

Bref tout cela pour dire que complètement par hasard, je suis tombée sur le titre de Georgina – Menamore. Et j’ai directement accroché.

Vous savez c’est le type de chanson ultra romantique que l’on aime tous dans le plus grand secret mais que l’on adore écouter dans la rue et dans le métro avec un sourire niais. Je suis vraie et j’apprécie les paroles de chanson qui sonne vrai. Les chansons ou deux personnages courent l’un vers l’autre cheveux au vent au bout d’un moment c’est assez lassant voir déprimant.

Donc ce que j’apprécie dans ces paroles c’est qu’elle explique simplement qu’elle est tombée amoureuse d’une personne qui a des défauts, oh mon dieu des défauts dans une chanson d’amour, elle est folle ! Tout cela pour dire que malgré cela elle l’aime et qu’il la rend heureuse ! Et c’est vrai c’est beau, j’aime !

Bon vous voulez l’écouter ? La voila !

——->> Georgina - Menamore

Je voulais aussi vous poster quelques extraits de paroles que vous traduirez comme des grands.

(Mais je peux vous aidez aussi si google traduction n’est pas vraiment votre ami)

“Me enamoré, de alguién que no usa perfume y huele bien. No es un amante de novelas
pero me entrega su amor, sin escenas mias. “

“Me enamoré, de alquien que cree que el matrimonio es un papel. De alquién que se queja por todo, pero me da la razón, sin pedir explicación. “

Samantha Jimenez

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Secret de femme

Ils se sont aimés littéralement.

Automne dans la ville, le froid est encore plaisant, les rues sentent les marrons chauds.

Rien ne présageait leur rencontre mais c’est ce qui donne cette beauté à la vie.

Alors qu’elle avait décidé de se perdre dans les rues de la ville – comme à son habitude quand elle était dépassée par ses émotions – elle tomba sur un trésor. Ce trésor n’était autre qu’une petite vitrine où l’ont pouvait contempler un livre sur Diego Rivera au milieu de plusieurs autres qui appelaient à être saisit par des mains friandes de découvrir leurs histoires. Elle se plaisait justement à les imaginer à la fois propres au livre en tant qu’objet mais aussi sur ce qu’ils pouvaient contenir.

Mais au delà de cela c’était le livre sur Rivera qui l’avais le plus touché, elle n’avait pas mis plus d’une seconde à songer à l’histoire d’amour passionnelle qu’avais eu Diego et Frida Khalo. Elle se demandait si l’amour pouvait avoir d’autres vertus que la souffrance des sentiments. Sans savoir ce qui l’attendait quelques instants plus tard.

Elle n’osait pas entrer, le lieu était sombre mais elle avait par-dessus tout l’impression qu’en entrant elle s’immiscerait dans l’univers d’une personne sans y avoir été invitée.

Une fois le cap passé une autre impression la saisit. Celle d’avoir franchit un espace temps ; ici les livres faisaient la loi. Alors que dans tout autres endroits l’homme est ( presque ) libre d’aller dans la direction qu’il souhaite, dans cet endroit les livres dictaient la marche à suivre. Ils étaient partout. Quand il ne fallait pas éviter de bousculer une étagère volumineuse, il fallait enjamber une pile de livre. Elle s’arrêta devant une première étagère et pencha la tête pour pouvoir y découvrir les auteurs. Et à sa grande surprise se côtoyait sur la même rangée Hannah Harendt et Paul Valery. Elle se plaisait à imaginer leurs discussions autours d’un café.

Elle ne savait pas vraiment comment annoncer sa présence.

Elle faisait claquer ses talons, pas de réaction, pas de bonjour.

Elle toussa, toujours pas de réaction.

Elle s’avança donc pour essayer de trouver l’heureux propriétaire des lieux. Elle vit la manche d’une veste en tweed appuyée sur un bureau éclairé par une lampe de fortune. Elle s’attendait à trouver un vieillard aux cheveux blanc presque aussi âgé que la plupart des livres qui l’entouraient.

Mais non, elle découvrit un homme d’une trentaine d’années avec une barbe de quelques jours. Il est d’ailleurs très largement permis de qualifier leur premier regard de surprenant. Il ne s’attendaient véritablement pas à tomber l’un sur l’autre.

Il s’excusait du désordre en ramassant quelques livres, elle lui répondait que la quête du livre en faisait un véritable trésor. Cela suffit à l’homme pour être envahit d’une grande curiosité envers cette jeune femme qui avait tout l’air d’aimer les livres autant que lui.

Elle fit un tour dans le magasin, assez de temps pour tomber amoureuse d’une vielle édition d’un livre d’André Gide.

C’est au moment du paiement que s’engageât la discussion. Elle lui parlait de ses livres favoris, il lui parlait des différentes éditions qu’il avait eu dans les mains. Tout était passionnant chez cet homme. Elle buvait ses paroles, surtout quand il décrivait les cartonnages de certains livres en les qualifiants d’œuvre d’art.

Plus tard, il griffonna sur un petit bout de papier bleu son numéro de téléphone en lui promettant de mettre la main sur un livre dont ils avaient parlé.

Peu importe la suite de l’histoire, une chose est sure, ils se sont aimés littéralement.

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